Infirmière de famille : quel concept, quels objectifs ?

C’est vous reconnaître à la hauteur des missions que vous assumez réellement.

Au quotidien, dans votre exercice, vous êtes un véritable pivot central : vous accompagnez les familles, parfois sur plusieurs générations, vous les éduquez à la santé, vous coordonnez leur parcours, vous anticipez l’évolution de leur état de santé et bien plus encore…

Votre pratique couvre un véritable continuum de soins qui débute dès la prévention des maladies, la promotion de la santé, s’étend à la coordination des soins, la prise en charge de la dépendance jusqu’aux soins palliatifs. Quand ce continuum de pratiques infirmières sera mis en œuvre et rémunéré à sa juste valeur, notre profession aura pleinement rencontré son potentiel d’infirmière de famille.

Quels objectifs ?

Éviter que tous les soins non hospitaliers ne deviennent :

  • Soit administrés par d’autres au niveau local
  • Soit un marché comme les autres et une source de profit pour des groupes, prestataires de santé, assureurs ou autres… Le domicile suscite les appétits… parce qu’il devient le premier lieu de dispensation des soins.

En faisant reconnaître l’infirmière libérale comme pivot du système de santé en ville, on peut espérer conserver notre statut et garantir un accès aux soins équitable dans le respect du libre choix. C’est gagnant gagnant IDEL/patients.

La reconnaissance pour changer quoi ?

  • accès direct au premier recours
  • éducation thérapeutique reconnue rémunérée
  • consultation infirmière rémunérée (systématique avec tout nouveau patient + déclinable au suivi des patients chroniques, des grossesses pathologiques, à l’éducation thérapeutique, etc.)
  • initier des mesures diagnostiques à des fins de dépistage
  • initier des examens à des fins d’adaptation de doses (sous protocoles)
  • participer en étant rémunéré à la veille sanitaire (Infirmier éclaireur)
  • limitation des pratiques avancées aux réelles pratiques avancées (attention aux dérives soins de plaies réservés aux DU plaies et cicatrisations)
  • inclusion dans la permanence des soins dans les zones avec une difficulté d’accès aux soins (montagne, désertification médiale…)

Un concept promu par l’OMS

Le concept d’infirmière de famille est né de l’OMS (organisation mondiale de la santé) du constat que malgré leur immense potentiel, les infirmières ne sont pas identifiées comme des offreurs de soins clé par les politiques de santé et leurs compétences ne sont pas employées à leur juste valeur.

Infirmière de famille : au cœur du programme de la liste fni PACA

Depuis un an, avec la crise Covid, nous avons su, nous, les infirmiers libéraux, trouver du matériel de protection, nous organiser pour protéger sécuriser nos patients, organiser des dépistages, réaliser des téléconsultations. Ces missions, nous continuons de les assumer au quotidien, mais il nous faut maintenant faire reconnaître ce rôle d’infirmier de famille en premier recours.

Faisons-en une première dans notre région PACA.

Si nous sommes majoritaires à l’URPS, ce sera notre priorité, faire de notre région la première à généraliser l’infirmière de famille.

Investir pleinement la santé publique : gestion de crise, veille sanitaire, vaccination

Depuis un an, avec la crise Covid, nous avons su, nous, les infirmiers libéraux, trouver du matériel de protection, nous organiser pour protéger, sécuriser nos patients, organiser des dépistages, réaliser des téléconsultations. Ces missions, nous continuons de les assumer au quotidien, mais il nous faut maintenant faire reconnaître ce rôle d’infirmier de famille en premier recours.

Ainsi, notre URPS doit être porteuse de projets innovants de prévention pour la santé au niveau local.

Notre URPS doit aussi avoir pour mission de prouver l’engagement de la profession dans les missions de santé publique.

Soutenir et financer des projets qui profitent à tous : protocolisations

Un exemple ? Après une hospitalisation, lorsqu’un patient insuffisant cardiaque bénéficie, à son domicile, d’un suivi et d’une éducation personnalisés réalisés par un IDEL, les complications et les réhospitalisations diminuent. Pourquoi ne pas généraliser en Paca un protocole qui a déjà donné de bons résultats dans d’autres régions ?

Transparence

Si nous sommes majoritaires aux URPS, nous nous engageons à publier les chiffres financiers : le budget dont l’URPS dispose réellement, le montant des charges en personnel salarié, le montant des indemnités versées aux élus… etc.

Nous nous engageons aussi à publier, chaque année, un rapport d’activités détaillé de l’ensemble de nos actions pour vous offrir la transparence sur nos concrétisations, sur nos projets et l’investissement de nos équipes à vos côtés.

Promouvoir l’exercice regroupé et le lien ville-hôpital-ville sans sacrifier le statut libéral

Les IDEL n’ont pas attendu la loi de santé 2016 pour se coordonner avec les médecins, pharmaciens, aides à domicile…. Pour autant, nous sommes bien conscients qu’il est aujourd’hui nécessaire de rendre cela bien visible et de formaliser nos équipes de soins libérales. Mais nous serons vigilants à ce que ces équipes par territoire n’évoluent pas vers le partage d’un forfait entre professionnels qui marquerait un coup d’arrêt irréversible au libre choix du patient et à l’exercice libéral … indispensable pour assurer le maillage national de soins de qualité auxquels ont droit l’ensemble de la population de notre pays.

Aurélien DENIMAL,
40 ans, 

Pernes-les-Fontaines
« Diplômé en 2013 et titulaire d’un BTS assistant de gestion, j'ai fait le choix de la profession d’infirmier pour lier qualités relationnelles, techniques et gestion administrative de plus en plus présente dans notre métier. Je me présente aux URPS car il me semble que nous sommes à un tournant de la profession. Le maintien d’une qualité de soins en ville repose beaucoup sur nous. Nous l’avons montré avec la Covid, mais il nous faut de nouveaux moyens et de nouvelles reconnaissances au risque de nous épuiser et de fragiliser l’ensemble du système de santé. »

Aline SANCHEZ ZIDANE,
35 ans, Carry-le-Rouet
« Sitôt diplômée en 2014, j’ai voulu m’orienter vers le libéral car je suis convaincue que demain plus encore qu’aujourd’hui, les patients seront soignés à leur domicile. Je suis heureuse d’incarner sur cette liste la nouvelle génération. J’espère pouvoir m’impliquer pour que notre mode d’exercice s’adapte aux nouveaux besoins des populations et concrétiser cette évolution par la voie de nos instances régionales. »

Véronique ABSSI,
55 ans, Nice
« Si notre profession est passionnante, elle est également jonchée de difficultés. Lors des coups durs, j’ai reçu une aide au-delà de mes espérances de la FNI. C’est le syndicat qu’il nous faut pour diriger notre URPS. Si je suis élue, je veux, avec les municipalités, trouver des solutions au problème du stationnement des IDEL dans toutes les villes où cela pose problème (Nice, Toulon, Marseille...). »

Quentin GANICHOT,
41 ans, Orange
« Avec deux enfants et un métier très prenant, si je me présente aux URPS, c’est pour mener notre exercice vers la reconnaissance de l’infirmier de famille : pilier du parcours de soin en ville. Utilisons la force d’action des URPS pour fédérer des projets qui font valoir notre indépendance comme un atout de flexibilité et de performance. Sachons faire évoluer notre métier tout en conservant notre autonomie, gage de notre investissement envers nos patients. »

Mireille ANDRADA,
65 ans, Gardanne
« Très investie sur mon secteur, j’ai présidé quelques années l’association Gardannaise des Infirmières Libérales créée avec d’autres IDEL. Nous y participons très largement aux campagnes de dépistage et de vaccination... Aujourd’hui, j’ai envie de m’investir à l’URPS afin que nos compétences soient étendues et que tous les IDEL de notre région soient considérés comme des acteurs de premier plan en santé publique. »

Eric CASTELLI,
60 ans, Marseille
« J’exerce depuis plus de 30 ans dans un quartier populaire de Marseille où l’IDEL est bien plus qu’un apporteur de soins. Dans une démarche constante d’amélioration, je n’ai eu de cesse de me former via les diplômes universitaires. Puis, la pandémie de Covid est arrivée, et comme toujours, notre profession a su faire face avec dévouement et abnégation. Aussi est-il essentiel de s’engager maintenant pour obtenir de nouvelles responsabilités en défendant ce qui fait la force de notre exercice, notre indépendance et le respect que nous méritons. »

Cécile ROBERT,
46 ans, Camaret-sur-Aigues
« Diplômée en 1999, je suis arrivée en libéral en 2016 avec beaucoup de peurs et de craintes qui se sont estompées très rapidement. Si je me présente aujourd’hui, c’est pour défendre tout ce que j’y ai découvert : un accès facile au bon soin au bon moment, une autonomie dans l’organisation, une prise en charge des familles entières dans leur globalité et qui manque tant au secteur hospitalier. J’espère pouvoir défendre en région ce qui fait notre force. »

Aline DELRIEUX,
54 ans, Cabriès
« J'ai choisi le domicile dès mes études et me suis installée en 2000 après un passage en SSIAD/HAD. J’aime toujours mon travail, mais j’en ai assez que nous soyons toujours les dernières roues du carrosse alors que nous sommes sur le terrain 7 j/7. Sans parler de la retraite… Être aux URPS, c’est pour agir, s’imposer vis-à-vis de nos instances et que nos efforts soient récompensés à la hauteur de ce qu’ils devraient. »

Yannick CHARLES,
43 ans, Garéoult
« Après 4 ans en réanimation à l’hôpital d’Hyères, je me suis orienté vers le libéral il y a 8 ans pour me rapprocher des patients et des soins à domicile. En cette période de COVID, une fois de plus, nous nous sommes aperçus que nous étions les seuls à intervenir au domicile 365 jours par an et 7j/7. Si je veux m’engager aujourd’hui, c’est pour faire reconnaître ce service essentiel que nous rendons à la société et la pénibilité qui y est associée. »

Amandine TOTI,
30 ans, La Seyne-Sur-Mer
« Installée en libéral depuis 3 ans, pour rien au monde je ne voudrais d’un autre statut. Si je suis candidate aux URPS, c’est pour apporter ma vision de nouvelle génération d’infirmière libérale.

J’ai besoin de sentir que je fais partie d’une profession qui sait travailler ensemble et se fédérer autour des projets dont la société a besoin aujourd’hui : prévention, éducation, coordination… »

Sébastien CHARTIER,
38 ans, Marignane
« Installé depuis 2006, j’ai auparavant travaillé 3 ans à la réa de l'IPC. Je suis, avec d’autres, à l'initiative de la création de l'association des IDEL de Marignane, Gignac et Saint Victoret car il est important à mes yeux de pouvoir échanger entre nous. Désireux de m’engager pour l’avenir de notre profession, j’ai suivi, en 2020, le DU "Virage ambulatoire" et me présente aujourd’hui aux URPS qui doivent nous aider à officialiser notre rôle de référent essentiel du domicile. Enfin, si je suis élu, je souhaite donner une impulsion aux projets concrets d’ETP. »

Stella Palayer,
50 ans,

Pernes-les-Fontaines
« Qui aurait dit, qu’un jour, nous aurions la possibilité de proposer un examen et d’en donner le résultat ? Cette période de pandémie a mis en évidence nos compétences, nos capacités à nous organiser et notre implication. A nous maintenant d’officialiser tout cela. Ma candidature, c’est ma manière d’être résolument optimiste pour l’avenir de notre profession que j’exerce en libéral depuis 2008. »

Sébastien RONCAGLIA,
43 ans, Vitrolles
« Installé depuis 2006, j’ai auparavant travaillé en service d’hémodialyse et en cardiologie. Ayant acquis une solide expérience professionnelle et souhaitant la partager, je suis devenu formateur. Cette expérience-là m’a permis d’appréhender plus justement les difficultés et les préoccupations de mes pairs en ces années de profondes mutations de notre profession. Avec cette candidature, je souhaite m’engager en région pour que notre URPS soit un acteur de premier plan dans cet accompagnement. »

Frédérique PASCAL,
57 ans, Orange
« Diplômée en 1986, j’ai enchaîné avec une spécialité de puériculture, année pendant laquelle j’ai effectué des remplacements un week-end par mois. J’ai alors pris conscience de l’importance pour moi de travailler en libéral afin de soigner les personnes dans leur globalité. Ma candidature s’inscrit dans une volonté de m’engager pour tirer vers le haut notre profession aux côtés d’une équipe qui a su me convaincre par sa compétence et son intégrité. »

Brigitte FEMENIA,
58
ans, Marseille
« Je suis venue à cette profession par vocation, mais, comme beaucoup, j’y ai rencontré de nombreuses difficultés. Pour y répondre, j’ai d’abord créé un site web. Mais j’ai compris qu’il fallait aller plus loin, et reconnaître, même si j’y avais été longtemps opposée, la nécessité des syndicats. Au sein des URPS, je veux faire évoluer nos conditions d’exercice pour moi, mon fils également infirmier et tous les IDEL. J'espère que tous ceux qui me connaissent continueront à m'accorder leur confiance en votant pour ma liste. »

Anne DEVAUX,
64 ans, Bonnieux
« Pour moi, être infirmière libérale, c’est d’abord répondre aux besoins de nos patients. Ce qui nous amène à partager avec les autres professionnels de santé la promotion de la santé sur un bassin de population, à nous organiser pour les sorties précoces, à autonomiser par l’éducation …. Si je suis élue aux URPS, je souhaite faire évoluer nos possibilités de prise en charge pour nous adapter aux nouveaux besoins des patients et ainsi optimiser notre exercice, plus indispensable que jamais. »

Bertrand ALRIC,
38 ans, 

Entraigues sur la Sorgue
« J'ai axé ma formation infirmière sur le libéral depuis un stage que j'ai vécu comme une révélation. Sitôt diplômé, j'ai exercé en HAD avant de faire des remplacements. Je me lève tous les matins avec le même plaisir de travailler malgré la charge de travail. Mais je vois aussi les menaces qui pèsent sur nous et les solutions que nous pourrions apporter si on nous en laissait les moyens. Voilà ce que motive ma candidature, m’engager pour que, demain, le domicile soit toujours le domaine de l’infirmier libéral. »

Valérie LAPIERRE,
53 ans, Caromb
« Voilà 30 ans que j’exerce en libéral avec la même passion, mais je constate qu’il y a encore tout un pan de notre activité insuffisamment reconnue : prise en charge de soins non programmés, organisation des soins… Aussi, je suis engagée à la fni du Vaucluse depuis 91 et, cette année, au sein du bureau. Membre fondateur d’une CPTS, j’ai dans l’idée de maintenir notre présence et notre exercice libéral sur notre territoire. Si je suis candidate aux URPS, c’est pour optimiser la gestion et l’efficience de cette instance à notre service. »

Marielle DUCASTEL,
57 ans, 

Camaret-sur-Aigues
« J’apprécie depuis 35 ans d’exercer dans un secteur rural qui me permet de pratiquer tout l’éventail des soins offerts par notre métier y compris en centre d’autodialyse. J’interviens aussi en nomenclature comme formatrice. Aujourd’hui, sur mon territoire, je reçois de multiples appels des patients perdus dans leur parcours. Notre aide débloque les situations, mais c’est beaucoup de temps et d’énergie. C’est pour faire mieux reconnaître ce rôle crucial d’infirmier de famille de proximité que je me présente aux URPS.»

Carol BOFF,
60 ans, Port-de-Bouc
« Peu après mon installation en 85, je me suis engagée dans le syndicalisme pour faire entendre la voix d’une profession en souffrance. Aujourd’hui, intégrer l’URPS est un objectif au plan régional pour imposer l’IDEL comme pivot du domicile, mais aussi pour porter des projets innovants de prévention et de santé publique. À nous de nous prendre en main, tout en organisant une relation interprofessionnelle de qualité. »

Bernadette DARMON,
66 ans, Digne-les-Bains
« Défendre notre profession a toujours été mon moteur au fil de mes quarante années d’exercice libéral. Aujourd’hui, dans les Alpes, nombreuses sont les zones touchées par la désertification médicale. L’infirmier libéral, plus encore qu’avant, devient le professionnel de santé référent, encore présent dans les territoires. Il est évident qu’il doit avoir des missions d’accès direct mieux reconnues et valorisées. C’est indispensable pour maintenir la population dans les territoires. Voilà le projet que je souhaite que nous portions si notre liste est élue. »

Christophe BARCELO,
53 ans, Marseille
« Ayant intégré les Marins Pompiers après mes études, j’ai rapidement cherché plus d'indépendance et d’autonomie avec l’exercice libéral. Installé depuis 28 ans à Marseille, j’ai réalisé à quel point il était important d’être informé et défendu au quotidienmais aussi de faire évoluer notre profession. Je me suis engagé à la fni et, de simple adhérent, je suis devenu président du syndicat des Bouches du Rhône. Élu URPS, si je me représente aujourd’hui, c’est avec la volonté d’obtenir une majorité suffisamment forte pour conduire des projets pertinents et réellement utiles à tous les IDEL de notre région. »

Laurence ROUSSELET,
57 ans, Avignon
« Ancienne présidente du CDOI 84, actuellement élue à l’URPS, j’ai toujours mis mon engagement syndical et ordinal au profit de la reconnaissance et de la valorisation de l’exercice infirmier. Aujourd’hui, je me représente pour que notre action soit concentrée sur des réalisations qui profitent à tous les IDEL de la région. Je veux aussi être l’initiatrice d’une nouvelle cohésion dont nous avons besoin. Il en va de l’avenir de notre exercice libéral »

Thierry MUNINI,
59 ans, Orange
« Voilà 35 ans que j’exerce en libéral avec la même passion. J’y retrouve mes valeurs : la confiance, le respect, la bienveillance, l’autonomie... Au contact des familles, entre préventif, curatif et orientation du parcours, nous devenons un pivot de leur prise en charge. Ce concept, c’est celui d’infirmier de famille fortement recommandé par l’OMS. Je le défends depuis 10 ans au sein de la FNI au régional comme au national. Cette candidature, c’est pour qu’il prenne vie grâce à l’URPS. Et maintenir notre exercice libéral dans le respect du libre choix, à mes yeux le plus grand respect que l’on doit aux personnes que l’on soigne. »